A New War Begins
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Une nouvelle guerre opposant les Vampires et les Lycans va commencer...
 
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 Un beau matin [Edward]

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Ivy Mitchell
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Ivy Mitchell


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MessageSujet: Un beau matin [Edward]   Un beau matin [Edward] Icon_minitimeVen 8 Fév - 22:16

La matinée venait tout juste de débuter et le soleil ne luisait encore que faiblement dans le ciel. Ivy était sortie prendre l’air, vagabondant aux alentours du Hartfield's Castel. La jeune femme respirait l’air frais à plein poumon et déambulait silencieusement. Elle finit par ralentir et s’asseoir dans l’herbe fraîche de ce début de journée. Elle s’ettira paresseusement et s’allongea, fermant les paupières et profitant de l’instant présent. Ivy avait toujours vécu au jour le jour sans se poser de question. Mais, il lui arrivait pourtant de plus en plus fréquemment de songer à son futur et de ressasser le passé. Ce n’était pas une expérience des plus agréables, mais comme mentalement Ivy n’était qu’à la période de l’adolescence, elle ne pouvait pas y couper et se devait de passer par là.
Alors la demoiselle réfléchissait à la vie qu’elle menait. Ivy était quelqu’un de volage, indépendant et surtout, irresponsable. Elle avait le don de se mettre dans des situations pas croyables qu’elle regrettait après coup. D’ailleurs, elle eut à ce sujet une pensée pour l’idyle qu’elle avait vécue avec un jeune homme, peut-être aussi emporté qu’elle. Il l’avait finalement laissé tomber sans la moindre excuse et cela, Ivy ne le supportait pas. Non pas qu’elle fût tombée amoureuse de lui, non, ce n’était rien plus que physique entre eux, mais elle ne tolérait pas qu’on rompe avec elle. Dans son esprit de petite adolescentre trop fière d’elle même, elle se devait de mener le jeu. C’était à elle de dire lorsqu’une de ses relations se terminait. Enghart était le premier à lui avoir fait l’affront de la quitter … et il serait le dernier! Ivy se l’était juré. Peut-être même qu’il aurait droit à une petite correction … Non, c’était plutôt certain! La demoiselle savait qu’il ne supposait rien de sa nature, et il lui serait vraiment aisé de lui foutre la frousse à s’en pisser dessus. Rien qu’à cette idée, un petit sourire s’imisca sur le visage de la demoiselle.

Ivy ne put pas réfléchir plus à ce sujet, puisqu’elle perçut alors un léger miaulement. La vancam ayant une ouïe plus importante qu’un simple humain, l’animal pouvait bien se trouver relativement loin. Cependant, elle entreprit de partir à sa recherche. A mesure qu’elle avançait, le miaulement se faisait plus audible et aussi plus insistant. De toute évidence, le pauvre félin avait dû se coincer quelque part.

Après quelques instants de recherches, la jeune femme finit par découvrit le pauvre animal, qui s’était prit la patte dans un petit barbelé, qui traînait au sol. Ivy le calma en caressant son pelage gris et soyeux, tandis qu’elle le débarrassait de son entrave. Le chaton qu’elle venait de délivrer fit quelques petits sauts agités pour s’éloigner, mais il finit par revenir en boitant légèrement vers Ivy, qui le regardait avec attendrissement. La petite bête sans défense vint se frotter à ses jambes. Ivy s’accroupit et le caressa tendrement, le faisant ronronner. Il pointa alors vers elle les deux merveilleux saphirs qui lui faisaient office d’yeux et, dès lors, elle tomba sous le charme. Le quitter était trop dur, et Ivy décida donc de l’emmener avec elle. Mais, en le prenant dans ses bras et en se relevant, elle réalisa qu’elle était désormais bien loin du repère des siens. A vrai dire, elle pouvait admirer les tours les plus hautes de Chicago, de là où elle se trouvait. L’envie la prit alors de se rendre en ville… Et lorsqu’elle jeta un œil à la petite boule de poils dans ses bras et qu'elle lui renvoya un regard qui lui paraissait enthousiaste, Ivy se décida donc: elle parcourrait bientôt les rues de Chicago.

La demoiselle allait passer devant un Parc lorsque le chaton se mit à miauler de façon significative. Ivy en déduisit qu’il avait envie d’aller s’amuser dans le si beau Parc Grant. Elle bifurqua donc et fit une entrée timide dans le Parc où elle n’avait encore jamais pu mettre les pieds. Elle portait toujours l’attendrissant petit félin dans ses bras et lui adressa un sourire bienveillant lorsqu’il posa de nouveau ses prunelles sur elle. C’est alors qu’elle bouscula quelqu’un, lâchant de ce fait le petit animal appeuré qui s’éloigna en courant. Ivy était véritablement attristé de voir s’enfuir le chaton auquel elle s’était déjà attachée. Elle tourna vers celui qu’elle venait de bousculer des yeux noirs, en l’accusant:


- Ca vous arrive de faire attention ?!
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Edward Werber
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MessageSujet: Re: Un beau matin [Edward]   Un beau matin [Edward] Icon_minitimeMer 13 Fév - 16:54

[je m'excuse si j'ai pris un temops fou à répondre c'est juste que je pouvais seulement passer en coup de vent -__-...désoler encore Embarassed ]

Edward ouvrit subitement les yeux. Encore déboussolé par le rêve qu’il venait de faire, il dû rester coucher un instant tout en fixant le mur blanc criard de sa chambre. De faibles rayons solaires passaient à travers les rideaux rouges sang de sa grande fenêtre, venant caresser de son chaud touché la peau pâle de notre vampire. Il cligna des yeux, puisque ceux-ci venaient agacer sa pupille encore endormit. Il se leva et s’avança vers sa fenêtre. Le soleil semblait se montrer timide aujourd’hui puisqu’à cette heure matinale, il ferait déjà une clarté beaucoup plus menaçante pour Edward. Un sourire de satisfaction s’étira sur ses lèvres. Il pourra donc profiter du dehors sans en subir de blessures. Le vampire enfila un T-shirt blanc et un jeans et se dirigea vers sa salle de bain. Il se rinça le visage simplement pour se réveiller et il prit une serviette pour s’essuyer le visage. Lorsqu’il leva la tête il ne croisa pas son reflet dans le miroir, mais il en avait l’habitude. À vrai dire, il n’avait aucunement besoin de cet objet plus que futile pour lui, mais les humains en avaient tous et il ne voulait pas qu’on est de soupçons sur lui. Edward fixa le miroir pour un instant tout en se disant qu’il devait avoir une sale tête en ce moment, mais aussi en se remémorant ce rêve qui lui avait sapé sa nuit pour de bon. Ces temps-ci, il n’arrêtait pas de penser à son passé qui se faisait de plus en plus lancinant. Edward s’en trouvait éreinter. Lui qui croyait qu’il avait mit ce tumultueux passé sous coffre depuis des années déjà, il s’était donc leurré puisque celui-ci revenait le hanter de façon harassante. Le vampire soupira d’agacement et il tourna son regard de ce foutu miroir sans reflet vers la porte et il se dirigea vers le couloir de son grand manoir. Un vent matinal et glacial vint soulever les rideaux des fenêtres, faisant légèrement frissonner Edward. Le soleil se faisait plus persistant, sitôt que notre vampire dû attraper une veste qui traînait sur une chaise non loin de lui. Il l’a mit et rabattit son capuchon sur sa tête. Certes, le soleil n’était pas si fort, mais Edward avait de toute façon très froid et il ne comprenait pas vraiment pourquoi. Le jeune homme descendit le grand escalier et il se dirigea vers sa cuisine. Il s’arrêta en chemin, se rappelant qu’il n’avait plus rien pour se nourrir. Alors il fallait qu’il aille chasser, même s’il détestait le faire en plein jour puisque la peuplade disparate de Chicago envahissait les ruelles et les parcs, les lieux les plus propices pour chasser. Il se dirigea donc vers son grand hall et il poussa la porte d’entrée.

L’air frais et matinal le fit frissonner à nouveau. Le vampire se mit les mains dans les poches tout en marchant d’un pas pressé vers une destination quelconque. Sa bouche commençait à devenir sèche et pâteuse, signe qu’il commençait à avoir besoin de sang. Edward déambula donc dans les rues encore peu peupler de gens. C’était tout à son avantage puisqu’il pourra passer beaucoup plus inaperçu. Il fixa de son regard aux iris bleu pâle et acéré le peu de gens qui marchait sur les trottoirs. Aucune n’était de potentielles victimes et Edward commençait à en avoir marre. En effet, la patience ne faisait pas partit de ses qualités, surtout qu’il devait calmer cette faim au plus vite. Il marcha donc dans les rues tout en sondant de ses pâles prunelles les gens qui passaient à côté de lui. Il décida alors de se rendre au parc Grant, un endroit où il risquerait de s’en trouver satisfait. Les joggeurs risqueraient d’être au rendez-vous et quoi de mieux que du sang venant d’une personne en pleine santé. Sans plus attendre, il se dirigea vers le parc. Là-bas, il erra un moment dans les sentiers sinueux des jardins. Tout à coup, il entendit un bruissement de feuille, signe que quelqu’un se dirigeait vers lui. Enfin, il commençait à s’impatienter. Edward sentit bientôt ses crocs dans sa bouche et de nouveau un sinistre sourire vint se dessiner sur ses lèvres. Il intercepta la personne. C’était un jeune homme à l’allure pressé. Sans doute un étudiant, car il avait l’allure de ceux-ci. D’habitude, Edward n’était pas du genre à tuer ce genre de personne, mais il avait terriblement faim alors il s’en fichait royalement. Le vampire planta son regard hypnotisant dans ceux du jeune homme et de sa voix lente et envoutante, il lui demanda s’il avait l’heure. Celui-ci avait l’air visiblement agacé par Edward et après un long soupir faisant montre de cet agacement, il baissa son regard sur sa montre. Par chance, ici ils étaient à couvert, alors Edward en profita pour lui empoigner le gilet et pour lui mordre le cou. De loin, on aurait pu penser à un flirt entre étudiant, mais ce n’était pas cela. Le vampire buva avidement le sang du jeune homme et après maintes minutes à se délecter de ce fluide vitale, il laissa tomber le corps inerte de celui-ci, tout en arborant une mine repus. Par contre, il fallait qu’il parte au plus vite. Il ne voulait pas qu’on le trouve près de ce corps pratiquement vidé de son sang. Edward se dépêcha donc de sortir de ce sentier. Il arriva alors à la fin de celui-ci et décida de bifurquer dans une direction où on ne pourrait pas le soupçonné d’avoir tué ce jeune homme.

Le parc commençait à se remplir et Edward se félicita de s’être nourri plus tôt. Il prit tout de même garde de s’essuyer la bouche, juste au cas où une goute de sang perlerait près de celle-ci. Capuchon rabattu, le soleil ne l’atteignait pas vraiment, mais celui-ci commençait à se faire de plus en plus fort. Le vampire poussa un petit grognement de mécontentement puisqu’il comptait passer sa journée dehors. Tout à coup, lorsqu’il tourna dans une autre direction, il bouscula une jeune femme tenant un petit chaton dans ses bras. Celui-ci parti, quelque peu apeuré par cette bousculade soudaine. Une voix féminine parvint aux oreilles d’Edward et celle-ci l’apostropha de manière peu avenante. Edward n’aimait pas qu’on lui parle sur ce ton, surtout pas lorsque s’était de vulgaires inconnus. Par chance qu’il s’était déjà nourri sinon cette jeune femme aurait été sa victime. Passablement énervé par l’attitude irrespectueuse de celle-ci, il tenta tout de même de se calmer et tenta de ne pas monter sur ses grands chevaux. Edward planta toutefois un regard glacial dans celui de la jeune femme, simplement pour lui montré qu’elle n’avait pas à le traiter de la sorte….et puis elle n’avait qu’a regarder où elle allait elle aussi. D’une voix aux timbres aucunement agressif et plutôt peu expressifs, il dit:


-Pardon, je ne regardais pas où est-ce que j’allais….sachez toutefois que vous auriez put user d’un peu plus de politesse à mon égard.

Sa dernière phrase avait claqué d’un ton froid et teinté de reproche. Une rage contenue brillait dans son regard pâle et il faisait tout pour ne pas céder à cette tentation qu’était de lui mordre le cou. En effet, il avait encore faim.
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