I. Identité:
Nom : Kanes
Prénom : Kristanna
Age : 154 ans, mais elle en semble 24
Race : Vampire
Métier : Rien, je suis considérée comme un paria par les miens, pour la simple et bonne raison que mon fils est un Lycan et que je le protège.
Couverture chez les humains : Fleuriste. Depuis mon arrivée à Chicago, j’ai ouvert ma propre boutique. Elle n’est certes pas très grande, mais elle marche plutôt bien.
II. Qui êtes vous réellement?
Caractère : Je suis quelqu’un que l’on peut facilement considéré comme simple et gentille. Je n’ai jamais été fan des cérémonies en grande pompe, ou tout ce qui pouvait avoir un quelconque aspect compliqué. Je préfère largement la simplicité, c’est d’ailleurs pour ça que je ne mets que des robes simples et légères lorsque j’en mets. Sinon, je suis quelqu’un de plutôt agréable à vivre et j’aime aider les gens, des fois au dépend de ma propre vie. Par exemple, je l’ai bien sacrifié pour élever mon fils alors qu’il est différent de moi. J’entends par là qu’il est un Lycan et moi une Vampire bien sûr. Sinon, je suis quelqu’un de fidèle, enfin la plupart du temps. Dans le passé je n’ais pas été fidèle à mon mari, mais c’était pour tomber dans les bras de Josh. Et d’ailleurs c’est à lui que je suis fidèle. Aucun homme n’est passé dans mon lit depuis qu’il m’a quitté, et j’espère bien le retrouver un jour, pour lui avouer tout mon amour. Je suis aussi quelqu’un de doux, j’aime bien voir le bonheur sur les traits des gens. Enfin sauf ceux qui me servent à manger, parce que je dois avouer que lorsque j’ai faim je ne me contrôle plus, et je deviens rapidement féroce. Depuis longtemps, je préfère être seule, je n’ai jamais aimé être mal entourée. Par exemple, je voulais absolument m’occuper de mon fils seule, sans nourrice ou quoi que ce soit d’autre. Pareil pour ma toilette, je préférais m’apprêter seule. Par la suite, je dois avouer qu’être solitaire m’a bien aidé puisque je n’ai pas ressenti la solitude quand je suis partie seule loin des vampires. Depuis que je suis arrivée à Chicago, c’est ma discrétion qui m’a surtout servi. Je n’aime pas être mise en avant, préférant de loin me fondre dans l’ombre, ou dans la masse au choix. Je laisse mon fils se mettre sous les projecteurs et je reste derrière, sans me faire remarquer. Il y a un fait qui pourrait se considérer comme un défaut, je suis quelqu’un de têtu. Lorsque j’ai décidé quelque chose, je m’y tiens. Par exemple je suis bien décidé à retrouver l’homme que j’aime. Ca dure depuis 130 ans et ce n’est pas près de changer croyez-moi. Mis à part cela, je suis quelqu’un de sensible. J’aime beaucoup les romans à l’eau de roses, et des fois j’espère que l’homme de ma vie agira comme tout ces héros. Enfin, Josh est Josh, je ne pourrais pas le changer, et le pire c’est que mon bébé est pareil que lui. D’ailleurs en parlant de lui, je me rappelle que je n’ai pas parlé de mon désir accru de protection envers lui. Après tout il est toute ma vie, et je l’ai protégé depuis qu’il est né, je ne vois pas pourquoi je devrais changer maintenant.
Physique : On dit souvent que je ressemble à une poupée, et je crois qu’ils ont raison. J’ai un visage enfantin qui est agrémenté d’un teint de porcelaine. C’était déjà ainsi avant ma transformation, mais depuis cette dernière, j’ai le teint encore plus clair, et encore plus parfait. Avant, j’utilisais de nombreux artifices pour que ma peau ait l’air la plus belle possible, mais maintenant c’est naturel, car il est vrai que peu de vampires ont un visage disgracieux. Ma peau claire est fine, et surtout très douce, sans aucun défaut visible, et même invisible d’ailleurs. J’ai toujours été belle, et je le serais toujours d’ailleurs. Le soleil est encore un grand ennemi pour moi car j’ai facilement des traces rouges qui se forment, c’est pourquoi j’évite le soleil au maximum, préférant sortir à l’aube, au crépuscule ou alors la nuit simplement. J’ai la peau très sensible, et c’est pourquoi je l’entretiens du mieux possible.
J’ai donc un très beau visage, mais en plus de cela, j’ai de très jolis yeux. Ils étaient d’un bleu presque parfait avant ma transformation, et maintenant, la perfection les a atteints. J’aime beaucoup mes yeux, qui sont réellement magnifique. Je trouve que sans eux je serais fade, tandis que là je peux atteindre facilement le rang de beauté. Certes j’ai une beauté que beaucoup pourrait qualifié comme froide puisqu’on a l’impression que je suis une reine des glaces. Pourtant, mon caractère est tout autre. Ce n’est pourtant pas là le sujet. J’ai de très jolis yeux qui reflètent facilement mes émotions, mais surtout qui transmettent souvent l’amour que j’éprouve pour mon fils. Sinon, j’ai des cheveux d‘une couleur blonde intense, qui est totalement naturelle. Lorsque j’étais jeune, mes cheveux étaient presque blancs, et même maintenant, ils ont une blondeur irréelle. J’aime cette couleur, surtout parce qu’elle est différente des autres, mais aussi parce qu’elle est jolie je trouve.
Mis à part ces détails précis, je suis une femme menue, avec une taille relativement petite, et un poids inférieur à la moyenne. C’est depuis que je suis vampire puisque auparavant j’étais normale, sans pour autant être grosse rassurez-vous. Bref, j’ai une apparence frêle, qui revient un peu sur l’impression de poupée qui se dégage de moi. En tout cas, je suis quelqu’un de plutôt jolie, qui apparaît comme sympathique de prime abord. J’aime m’habiller avec des robes légères sympathiques et pleines de vie. Mais il ne fait pas toujours chaud à Chicago, alors j’apprécie de temps en temps les pulls à col roulé avec un jean ou des choses comme cela. J’aime bien m’habiller de façon classique, et j’ai beaucoup de mal à avoir un look ‘sexy’ comme peuvent dire certains. En fait, je crois que je ne veux pas être sexy, je me réserve pour mon amour de toujours…
Histoire :Avant transformation : Je suis née en Angleterre, dans le luxe et la richesse… Fille d’aristocrates, j’eu le droit à une enfance choyée où tous mes désirs pouvaient être réalisés. Avec mes cheveux dorés, mes grand yeux bleus et mon visage de ‘poupée’, je disposais déjà d’un atout majeur pour me trouver un mari digne de ce nom, c’était du moins l’avis de mes parents. Je reçu donc une éduction complète mais aussi stricte, afin de faire de moi une dame du monde. J’ai rencontré mon fiancé pour la première fois alors que je n’avais que treize ans, et lui trente… Sacrée différence d’âge, mais à cette époque, c’était ainsi que se faisait les choses. Albert, c’était son nom, n’était ni séduisant, et ne possédait aucun charme, cependant, il se révéla être quelqu’un de très gentil et d’attentionné, bien qu’un peu noeu-noeu… Mais surtout, il était riche, bien plus riche que mes parents, voilà pourquoi ils le voulaient comme gendre… Pendant les trois années précédents notre mariage, je ne le revis point, mais cela ne l’empêcha pas de me couvrir de cadeaux tous plus somptueux les uns que les autres.
On m’a toujours dit que dans un mariage arrangé, l’amour vient avec les années… C’est faux, je n’ai jamais éprouvé de l’amour envers Albert, malgré tous ses efforts pour me plaire. Cela ne m’empêchait pas d’être attachée à lui, et d’avoir une grande affection envers lui. Je le respectais et éprouvais une profonde reconnaissance pour la vie qu’il m’offrait. Je portais de somptueuses robes, de magnifiques bijoux, j’avais des domestiques à ma disposition, et un immense jardin dans lequel je pouvais admirer les plus belles fleures qu’ils soient.
Cependant, ma vie pris un tournant décisif le soir de mes 23 ans. Albert avait organisé une grande fête pour mon anniversaire. Enormément de personnes y était conviées, je ne connaissais pas la plus part, mais en bonne hôte que j’étais, je m’arrangeais pour passer un temps égale avec chacun. Jusqu’à ce que vienne se présenter Joshah Enghart, celui qui allait m’apprendre la signification du mot ‘amour’… Ce soir là, il me courtisa sans gêne apparente, me faisant rougir à chacune de ses paroles. Pourtant, je restais de marbre face à ses propos, j’étais mariée voyons ! Mais cela ne le découragea point, il revint au manoir quelques jours plus tard, soit disant pour présenter ses remerciements à mon époux pour l’avoir convié à notre soirée. Je n’étais pas dupe, il revenait à la charge, et je sentais mon cœur fondre en sa présence. Et de fil en aiguille, sans que je sache vraiment comment, nous passions de plus en plus de temps ensemble, jusqu’à ce que je succombe complètement à son charme et que je tombe dans ses bras. Notre liaison passa aux yeux de tous inaperçue, et pourtant, combien de fois nous sommes nous retrouvés pour nous adonner à des corps à corps brûlants ! Mais j’étais rongée par le remord… Tromper Albert n’était vraiment pas une chose que j’avais planifié. Je voulais le quitter, plutôt qu’il apprenne mon infidélité… Cependant, je n’en fis rien, car peu après avoir pris cette décision, Joshah disparu dans la nature, ne me laissant aucun mot d’adieu ou autre… Il m’avait simplement abandonné… Mais pas complètement, car un petit bout de lui vivait en moi… Albert fut assez sot pour penser que l’enfant était de lui, alors qu’il n’avait pas posé la main sur moi depuis des mois ! ou alors, il avait simplement fermé les yeux, préférant se voiler la face plutôt que de me perdre…
Ma grossesse fut difficile, surtout au bout du 6ème mois… Le médecin de famille craignait une fausse couche, il m’ordonna donc de rester couchée jusqu’à l’accouchement… Ce fut les trois mois les plus long de ma vie ! Et pourtant, je n’étais pas aux bouts de mes peines. Mon fils Haydan naquît après de longues heures de souffrances (j’t’aime quand même fiston ^^), et je ne pouvais l’imaginer plus parfait ! Il ressemblait tellement à son père… Tout l’amour dont je disposais, je l’offrais à ce petit être qui semblait tellement fragile… Une nuit, ses pleures me réveillèrent et je me levais pour aller voir ce dont il avait besoin, comme à chaque fois. Je refusais qu’une gouvernante s’occupe de lui, s’était moi sa mère… Une vision d’horreur s’imposa à moi en arrivant dans sa chambre. Unr longue et fine silhouette se tenait penchée au dessus de son berceau. J’avais d’abord songé à un domestique ayant accouru, mais lorsque les reflets du demi croissant de lune éclairèrent ses canines démesurées, je compris. Vampire… C’était une légende n’est ce pas ? Des histoires à dormir debout… C’était du moins ce que je m’étais toujours dit… Mais face à la créature, je ne pouvais plus douter ! Ils étaient bel et bien réels, et dangereux !
La panique s’empara de moi en le voyant se pencher de plus en plus vers mon enfant, et j’hurlais aussitôt, lui suppliant de prendre ma vie plutôt que la sienne. Ma supplique due le satisfaire, car il se retrouva dans mon dos en une fraction de seconde. Il dégagea mes cheveux de ma nuque, et je fermais les yeux puis m’empêchais d’hurler en sentant ses crocs se planter dans ma chair. C’était douloureux… Et je sentais ma vie me quitter, mes jambes tremblèrent et j’étais dans l’incapacité de me tenir debout, seul le bras de mon agresseur autour de ma taille m’empêchait de tomber. C’est alors que j’entendis sa voix…
- Veux tu mourir ?Amorphe, je regardais le berceau de mon fils, bien que ma vue soit complètement brouillée. Avais je envie de mourir ?
- Non… Je ne me souviens plus de rien après cela, si se n’est du bras qui cessa de me soutenir, et de moi tombant au sol dans l’inconscient…
Depuis la transformation : Ce qui se révéla être ma transformation fut des plus pénibles. Couchée durant plusieurs jours, je mourrais de faim, et pourtant tout ce que l’on me proposait me donnait la nausée. Je compris la raison de mon état lorsqu’au bout du quatrième jour, je m’attaquais à un domestique, au lieu du plat qu’il m’avait apporté. Mon corps s’en retrouva soulagé, mais pas esprit… C’était là que mon agresseur voulait en venir… J’étais bel et bien morte, mais je vivais à travers mon décès, j’étais devenue une créature des enfers. Mon âme était à jamais souillée. Cependant, je n’étais pas au bout de mes surprises… La nuit suivante, un hurlement terrifié me parvint de la chambre de mon enfant. J’y accouru avec la peur au ventre. Le vampire était il revenu pour s’en prendre finalement à Haydan ? Mais j’étais bien loin d’imaginer ce qui m’attendait réellement dans cette pièce. En y pénétrant, je fus tout aussi terrifiée que la servante qui avait crié. Je fus paralysée par la vision de mon époux gisant au sol dans son propre sang, sa gorge profondément entaillée…
Des bruits peu naturels, ressemblant à des petits grognements, me firent sortir de mon état. Ils semblaient provenir de berceau de mon fils. Toujours avec cette peur au ventre, je m’approchais du lit, et fus de nouveau choquée par le spectacle qui s’offrait à moi… Se n’était pas mon enfant, mais une bête ! Un animal, un… Lycan ? Cette évidence s’imposa à moi en voyant la lune pleine… Etions nous damnés ? Moi pour avoir trompé mon mari, et mon fils pour être né d’une relation adultérine ? Etait ce le prix à payer pour mes erreurs ? Dans ce cas, j’en assumerais les conséquences ! Cette nuit là, je pris la vie du seul témoin présent, puis je pris la fuite avec mon bébé. Nous avions besoin d’aide, et pour cela je devais retrouver le vampire qui avait fait de moi ce que j’étais. Je mis seulement deux jours à retrouver sa trace, je ne sais pas vraiment comment… Mais il ne fut pas surpris de me voir, apparemment, il m’attendait même… Je lui expliquais que j’avais besoin d’un refuge, et m’informa sur les différents clans vampires peuplants la terre. Cependant lorsque je vins à lui confier qu mon fils était un Lycan, il me ria au nez. Nul refuge pour nous… J’appris ce soir là la guerre opposant les deux races, la haine qui se vouaient… Nous ne serions acceptés nulle part, au mieux, nous serions tués par l’un des deux clans. Il m’avoua même que si il avait su que j’avais enfanté un tel monstre, il ne m’aurait pas laissé le choix. Il m’abandonna juste après cette révélation, me laissant seule avec mon désespoir.
Je l’ai pourtant surmonté, pour le bien de mon fils, je devais me montrer forte ! J’ai trouvé asile en France, dans un petit village reculé. Nous y sommes restés seulement trois ans, nos carnages commençaient à se faire remarquer. Nous avons voyagé de villes en villes, puis de pays en pays, et ce pendant plus d’un siècle. Jusqu’à ce qu’une femme du nom d’Ynès prenne contact avec moi… Elle se présenta comme étant la mère de Joshah… Je ne comprenais pas vraiment ce qu’elle nous voulait jusqu’à ce qu’elle nous propose de venir à Chicago. Je crois qu’elle voulait son petit fils près d’elle… Je n’ai pas longuement réfléchi à la question, j’ai presque accepté sur le champ. C’était une chance pour Haydan, vivre avec les siens… Je posais une seule condition : Je refusais qu’Ynès dévoile nos liens avec son fils.